Publié dans Société

Transport des pèlerins des JMJ 10 - Les « taxis-be » en renfort si…

Publié le mercredi, 24 août 2022



Environ 200 en une journée. Tel est le nombre de demandes reçues par l’Agence des transports terrestres, sollicitant des autorisations spéciales pour transporter les jeunes pèlerins ainsi que les visiteurs à Antsirabe. Ceci dans le cadre de la 10ème édition des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ 10), lesquelles se tiendront du 30 août au 4 septembre prochains à Antsahatanteraka, dans la ville d’Eaux. Plus de 100 000 personnes, dont environ 30 000 pèlerins, y sont attendues. « Les taxis-be pourront servir de renfort pour transporter les participants des JMJ au cas où les demandes des pèlerins surpasseraient les offres des taxis-brousse.  Ces taxis-be pourraient être ceux desservant leurs localités respectives ou encore ceux œuvrant à Antananarivo. Mais dans tous les cas, nous priorisons les véhicules ainsi que les transporteurs qui maîtrisent les trajets », avance Jhanard Privat Andriamiarantsoa, directeur général des transports terrestres (DGTT) auprès du ministère de tutelle. Les taxis-be en appui constituent l’ultime solution définie par les responsables face à la forte demande de véhicules par les participants aux JMJ 10, un évènement d’envergure nationale organisée par l’église catholique, regroupant les jeunes.
Visites techniques spéciales imposées
« Jusqu’ici, 954 véhicules ont déjà reçu leurs autorisations spéciales, assurant le transport des jeunes de 18 diocèses. Les informations émanant de 4 autres diocèses ne nous sont pas encore parvenues. Mais au total, 1300 véhicules sont prévus pour les voyages et déplacements des pèlerins », informe le Père Jean Luc Ratovonjanahary, aumônier du Service national catholique de la jeunesse. Toutefois, les visites techniques spéciales s’imposent pour tous les véhicules mobilisés pour les JMJ 10. Ces contrôles techniques au départ précédent l’octroi d’une autorisation spéciale, à en croire le DGTT. Les visites spéciales à faire auprès de la Direction de la sécurité routière peuvent se faire dès maintenant. Les véhicules issus des zones lointaines seront en priorité, selon les informations recueillies. D’autres mesures sont également prises pour limiter, voire éviter les risques d’accident avec les déplacements massifs occasionnés par cette rencontre nationale à Antsirabe. « Aucun voyage nocturne ne sera toléré. Le transport des pèlerins devrait se faire dans la journée. Aussi, les participants venus de loin, à l’exemple d’Antsiranana, devraient quitter les lieux 4 à 5 jours avant l’évènement pour éviter toute précipitation », lance le premier responsable.
Notons qu’une réunion entre les représentants de l’église catholique, les Forces de l’ordre, le ministère des Transports, la Direction générale de la sécurité routière ainsi que l’automobile club s’est tenue hier à Anosy. Une énième rencontre dans le cadre des préparatifs des JMJ 10.
Patricia Ramavonirina


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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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